• . (psycherrance) .

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    [Bien sûr, le monde est infect, ah, on a beau cracher sur la vanité du monde...Ne dis pas que je suis aigri, tu vas voir ce que c'est sinon...L'oubli, haha, l'oubli.

    Fabuleux prétexte, n'est ce pas ? l'oubli, non/ ce n'est q'un leurre, que l'on pense  pouvoir choisir à loisir. Des sirs en trop. Désiranthrope.]

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    Je mise dessus.

     /ô misanthropie, tu n'es qu'un mot/

    Non, ne dis rien, tu es heureux, très bien, tu t'emmerdes, et tu passes.

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    Non mais.

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    L'oubli. J'ai oublié. Tout le monde sait, et le monde accepte, tellement il a abusé de cette phrase. Excuse, ou, insensible, oui. J'ai oublié ce qu'était ressentir, mais je ressens ce vide que laisse l'indifférence. N'être sensible, à quoi, au vide.

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    C'est si dur à transporter, le vide,  quand on en a besoin. Besoin d'espace, besoin d'ouverture, qu'on puisse y déployer ses sens, ses pensées, sans honte et sans pudeur, dans cette épaisse brume égocentrique que l'on appelle le Moi, en conscience, l'Autre étant attaché.

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    Distinguer un barreau, deux, et voir le cachot entier. Il ne demande rien, ni même à sortir de là, ou a être apaisé. Mendier un regard, se nourrir de regard, cela suffit à sa survie...

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    Et si, le regard ne le touchait pas, il pourrait mourir en paix. Je ne peux pas mourir, on ne peut pas, ils nous regardent...pudeur de souffrir, pudeur de jouir qui retient aussi ce cri, même quand on est, quand je suis/ seule.

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    La minute d'après, la brume épaississante, de la déchirer, couper aux ciseaux. L'Autre souffre, je respire et le Moi se détruit. Qu'est ce qui fond,là...

    Je lève la tête/on s'enquiert de la cause/ d'un air amusé ... Absence/absence.

    Errance.

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    Sous une lune erratique, les impressions se meuvent en rayons étranges sur les pensées qu'elles éclairent...pour mieux égarer.


  • Commentaires

    1
    pépin
    Jeudi 10 Janvier 2008 à 19:01
    ...
    L'absence, le vide et le noir. Et toujours le silence et les bruits blancs qui font les cris de l'Indifférence. Toujours, les immuables, les vrais, les grands, les seuls compagnons avec la mort, qui suivront et qui demeureront. Et bonne année blackie :)
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